La Claire fontaine

Livre

Bosc, David

Edité par Verdier. Lagrasse - 2018

"L'homme qui venait de franchir la frontière, ce 23 juillet 1873, était un homme mort et la police n'en savait rien. En exil en Suisse, Gustave Courbet s'est adonné aux plus grands plaisirs de sa vie : il a peint, il a fait la noce, il s'est baigné dans les rivières et dans les lacs. Quand il peignait, Courbet plongeait son visage dans la nature, les yeux, les lèvres, le nez, les deux mains, au risque de s'égarer, au risque surtout d'être ébloui, soulevé, délivré de lui-même. De quel secret rayonnent les années à La Tour-de-Peilz, sur le bord du Léman, ces quatre années que les spécialistes expédient d'ordinaire en deux phrases sévères : Courbet ne peint plus rien de bon et se tue à force de boire ? Ce secret, éprouvé au feu de la Commune de Paris, c'est la joie contagieuse de l'homme qui se gouverne lui-même."

Voir la collection «Verdier Poche»

Autres documents dans la collection «Verdier Poche»

Vérification des exemplaires disponibles ...

Se procurer le document

Vérification des exemplaires disponibles ...

Suggestions

Du même sujet

Courbet | Foucart, Bruno

Courbet

Livre | Foucart, Bruno | 1995

Courbet : à la découverte du réel |

Courbet : à la découverte du réel

Article | SYRACUSE

Du romantisme au réalisme | Jaubert, Alain. Monteur

Du romantisme au réalisme

Vidéo | Jaubert, Alain. Monteur | 1989

Chargement des enrichissements...