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Justine Triet, "Anatomie d'une chute", / Louise Dumas
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"Anatomie d'une chute", s'ouvre par une séquence d'interview catastrophique. Il est donc troublant de s'installer face à Justine Triet, à Paris, quelques jours après son retour du Festival de Cannes. Réalisatrice de "La Bataille de Solférino" (2013), "Victoria" (2016) et "Sybille" (2019), nous la rencontrons pour la première fois. Et c'est ici, dans cet appartement, que le scénario de son quatrième long métrage a germé. Dans le salon, s'attardent des valises pas encore défaites et une maison de poupée qui pourrait bien être un petit chalet, une volée de marches monte vers l'étage. On s'attendrait presque à voir, comme dans son film, une balle rebondir sur les marches... Enfin, en bas de l'escalier, scintille une Palme d'or dans son écrin. Justine Triet sourit : " Elle a l'air plus petite qu'à la télé, vous ne trouvez pas ? ". Sommaire. Un procès à la française, la critique du film. "Ce procès ne sera jamais le lieu de la vérité", entretien avec Justine Triet.
Voir le numéro de la revue «Positif, 749-750, 07/2023»
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