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Thomas Cailley, "Le Règne animal". / Fabien Gaffez
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En septembre 2014, impressionnés par la puissance des "Combattants", son premier long métrage, nous avions tenu à rencontrer Thomas Cailley. S'il a tant tardé avant de tourner son second film, c'est qu'il voulait être à la hauteur de ses aspirations et trouver le sujet qui lui permettrait d'explorer ce mélange des genres si réussi dans son coup d'essai. Entretemps, Ad vitam, une mini-série pour la télévision, lui a permis de creuser certains thèmes (la filiation, le rapport à l'autre...) tout en découvrant de nouvelles conditions de tournage qui l'ont préparé à l'aventure du "Règne animal". Un film incroyable sur une épidémie fictive, dont l'écriture s'est télescopée avec la crise de la Covid-19 et ses confinements, mettant en scène des personnages mutants comme on n'en avait jamais vu au cinéma, créés au terme d'une très longue préparation. Une aventure unique qui montre la voie d'un authentique cinéma fantastique en France qui hybriderait film de genre et film d'auteur. Sommaire. Et moi je suis tombé en esclavage, la critique du film. "Retrouver une approche poreuse et hybride du genre", entretien avec Thomas Cailley.
Voir le numéro de la revue «Positif, 752, 10/23»
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