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Traduire
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Près d'un quart des nouveautés jeunesse publiées en France sont des traductions, un apport qui renouvelle l'offre éditoriale, stimule la création, constate Mathilde Lévêque. Mais celle-ci nuance, s'interrogeant : le phénomène relève-t-il de l'"internationalisation" ou de la'' mondialisation", les trois quarts des traductions en jeunesse étant issus de l'anglais. Lire une traduction, cela semble couler de source, tellement couler de source que bibliothécaires, enseignants, libraires omettent souvent de préciser l'origine étrangère d'un titre. Le traducteur ou la traductrice semble alors voué′e à la transparence. Passer des mots et des images, restituer une intention d'auteur d'un idiome à l'autre est pourtant un procédé complexe. Et qu'est-ce qu'acculturer une oeuvre ? L'exportation d'un livre véhicule aussi des modèles, participant d'un soft power. Que fait la traduction au format, au graphisme et à toute la matérialité d'une oeuvre ? Et qu'attendre de la transposition en format nativement accessible et du livre adapté ? Les 4es assises de l'édition jeunesse, consacrées au thème de la mondialisation, donneront une suite à cette réflexion. Sommaire. Traduire pour la jeunesse. Entre idéal d'universalité et réalités des pratiques. Voies directes et chemins de traverse. Comment les livres pour la jeunesse migrent d'un pays à l'autre. Plein Nord ! Sur la piste des albums scandinaves. "La diversité insoupçonnées des saucisses suédoises", entretien avec deux traductrices. Comment stroumpfer en chinois ? Cool Japan, la construction d'un soft power. Mangas, la Vie de la traduction, des pionniers aux IA. La traduction graphique dans l'album. D'autres traductions : livre numérique nativement accessible et livre adapté.
Voir le numéro de la revue «La Revue des livres pour enfants, 329, 04/23»
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