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Henri Seyrig, père de l'archéologie syrienne / Frédérique Duyrat
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Le 30 août 2015, le monde entier avait les yeux fixés sur Palmyre, cité caravanière au centre du désert syrien. L'État terroriste Daesh y faisait exploser le temple du dieu Bêl, événement devenu symbole des ravages de la guerre et de l'obscurantisme de cette organisation. Bien peu savent que l'étude, la mise en valeur et la préservation des ruines de Palmyre jusqu'à l'invasion de Daesh trouvent leurs origines dans l'activité du directeur des Antiquités de Syrie et du Liban de 1929 à 1941 : Henri Seyrig (1895-1973). Décédé il y a tout juste 50 ans, ce grand homme, fondateur et directeur de l'Institut français d'archéologie de Beyrouth de 1946 à 1967, marqua l'archéologie et l'histoire de la région au XXe siècle.
Voir le numéro de la revue «Archéologia, 621, 06/23»
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