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Alexander Payne, "Winter Break" / Fabien Baumann
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Salué dès ses premiers films par notre revue, le réalisateur de "Sideways" (2004) et de "The Descendants" (2011) excelle à raconter l'histoire des États-Unis par le prisme de personnages dont l'apparente banalité est transfigurée par les rencontres et les expériences. "Winter Break" ne déroge pas à un classicisme faussement confortable, voilant - pour mieux la découvrir - la solitude d'êtres désorientés et rongés par le secret dont le compagnonnage avec l'autre est une planche de salut. Condensant les tensions et traumas de l'Amérique du Viêtnam dans le microcosme d'un lycée ultra-select du Massachusetts, Alexander Payne se montre bien plus politique et acéré que nombre d'auteurs à l'engagement tonitruant, comme l'atteste l'entretien qu'il nous a accordé. Sommaire. La neige et les esseulés. "Il n'y a rien de pire qu'une 'happy end' injustifiée" : entretien avec Alexander Payne.
Voir le numéro de la revue «Positif, 754, 12/2023»
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