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Singularités du cinéma espagnol
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A Cannes, à Berlin, à Locarno, à San Sebastian et ailleurs circulent les noms de cinéastes espagnols parmi lesquels les femmes s'affirment en nombre. La plupart de ces réalisatrices et réalisateurs sont formés dans des écoles de cinéma, puis soutenus par des producteurs - surtout des productrices - soucieux de frotter la fiction au documentaire, de s'éloigner de trames cent fois répétés, d'entendre le catalan, l'euskera et le galicien, d'accorde une place prépondérante aux récits féminins, aux lieux et aux visages quelquefois négligés par leurs aînés. Ces cinéastes, parfois coproducteurs de leurs propres films, sont accompagnés par des équipes solides et fidèles, au fait, comme jamais auparavant, des mesures légales et des contraintes économiques dans le cadre desquelles les films peuvent exister. Feu de paille ou premiers signes d'un changement profond : il est trop tôt pour l'affirmer. Néanmoins, il est certain que les pratiques et les convictions ont changé. Sommaire. Notes éparses sur le cinéma espagnol actuel. L'élan des réalisatrices espagnoles. "Faire du cinéma, c'est une façon d'être au monde" : entretien avec Carla Simon. Noir, c'est noir : sur la vogue récente du polar espagnol. "Incarner des tourments intérieurs, c'est se laisser emmener dans des terrains très sombres" : entretien avec Luis Tosar. "Très tôt, j'ai pris conscience que je ne pourrais pas réaliser si je ne savais pas écrire" : entretien avec Rodrigo Sorogoyen.
Voir le numéro de la revue «Positif, 754, 12/2023»
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