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Martin McDonagh, "Les Banshees d'Inisherin" / Jean-Dominique Nuttens
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Quatre ans après "3 Billboards, les panneaux de la vengeance", "Americana" rageuse et drôle qui avait fait la couverture de notre revue (no 683, janvier 2018) et valu à Frances McDormand l'Oscar de la meilleure actrice, Martin Mc Donagh surprend de nouveau avec "Les Banshees d'Inisherin", inclassable thriller ironique qui croise" L'Homme tranquille" de John Ford (1952) avec l'univers des frères Coen. Le cinéaste anglais y réunit sur une île d'Irlande aussi rieuse que sinistre les deux comédiens de son premier long métrage, "Bons Baisers de Bruges" (2008), pour une histoire d'amitié qui se rompt. Le jury de la dernière Mostra n'a pas vraiment su quoi faire de ce joyau : Martin Mc Donagh est reparti de Venise avec le seul prix du scénario et Colin Farrell avec une coupe Volpi de l'interprétation masculine qu'il aurait dû partager avec Brendan Gleeson. Pour "Positif", en revanche, pas d'hésitation : dès que nous sommes parvenus à mémoriser le titre du film, nous avons sollicité Martin McDonagh pour un second entretien plein de bonne humeur et de clins d'oeil. Sommaire. Le sorcier, la critique du film. "C'est un westernpomme de terre !", entretien avec Martin McDonagh.
Voir le numéro de la revue «Positif, 743, 01/23»
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