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Richard Lester, des Beatles aux "Trois Mousquetaires" / Michel Ciment
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Contemporain de Bellocchio qui émerge aussi dans les riches années 1960, Richard Lester, auquel la Cinémathèque française consacre une rétrospective, remporta même une Palme d'or au mitan de la décennie avec "Le Knack... et comment l'avoir". Son admiration pour le 'slapstick' muet et son goût pour le montage rapide lui permirent de renouveler la comédie britannique puis d'élargir son registre vers des interprétations originales de personnes mythiques, "Les Trois Mousquetaires", "Robin et Marian", "Superman", le meilleur des films catastrophes, Terreur sur le " Britannic ", ou le drame bouleversant "Petulia". Longtemps célébré par les rédacteurs de Positif, il n'a pas connu la longévité de Bellocchio puisque, après trente ans de cinéma menés au galop, il prit sa retraite en 1990. Sommaire. "Top of the pops" , les débuts de Richard Lester. Un joyau à multiples facettes, "Petulia" (1968). Trois farces tristes : "Le Forum en folie"(1966), "Comment j'ai gagné la guerre" (1967) et "Ultime Garçonnière" (1969). Qui ne fait châteaux en Espagne ? Les films historiques de Richard Lester. Lester / Soderbergh, un mentor qui dit vrai. L'homme derrière le surhomme "Superman II" et "III" (1980 et 1983). "Une honte qui semble désormais coller à l'Amérique", entretien avec Richard Lester. Un bon copain, par Paul McCartney.
Voir le numéro de la revue «Positif, 745, 03/23»
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