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Sam Mendes "Empire of Light" / Jacqueline Nacache
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Britannique de naissance et de formation, Sam Mendes, après une importante carrière au théâtre (surtout pour des mises en scène de pièces de William Shakespeare et d'Anton Tchekhov) a fait ses brillants débuts de réalisateur dans le cinéma américain ("American Beauty", 1999 ; "Les Sentiers de la perdition", 2002 ; "Jarhead", 2005 ; "Les Noces rebelles", 2008). C'est avec deux films de la franchise James Bond, le remarquable "Skyfall" (2002) et "007 Spectre" (2015) qu'il redécouvre la Grande-Bretagne, deux grosses machines mais pas moins personnelles. Suivra "1917" (2019), un film conceptuel tourné dans l'illusion d'un seul plan. Avec "Empire of Light", il revient à une de ses ambitions : " Montrer la vie ", à travers un groupe de personnages des années 1980, sa génération. Comme tous ses films, ce nouvel opus est élaboré avec précision à travers cadres, éclairages, décors, contextes des personnages, direction d'acteurs toujours remarquables. S'il aime montrer la vie, à travers différents genres, c'est toujours aux frontières du réel et de l'illusion. Sommaire. Being there, la critique du film. "Montrer la vie", entretien avec Sam Mendes.
Voir le numéro de la revue «Positif, 745, 03/23»
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